L´Affaire Théophile ou la (re)naissance de l´obscénité
Antonio Dominguez Leiva
Le Parnasse satyrique ou
Parnasse des poètes satyriques est un recueil collectif de textes licencieux édité pour la première fois
sous le manteau en 1622 qui rassemble 166 pièces libertines et satiriques jouant
avec diverses formes - sonnets, épigrammes, stances, odes, etc.-, la plupart
anonymes (120) et inédites (125), conjuguant trois générations d´auteurs et
s´inscrivant dans un mouvement de parutions qui fait florès depuis le début du
XVIIe siècle et connait un réel succès de librairie avec des titres comme La Muse folastre (1600), Les Muses gaillardes (1609) ou Le Cabinet satyrique (1618). Si les
premiers recueils se situaient dans le sillage des poésies érotiques de Ronsard
et la Pléiade plus galante, l’évolution du genre "satyrique" (à la
confluence de la satyre et de la créature mythologique érigée en "sex
machine" du Panthéon classique) s'oriente nettement vers le libertinage,
la paillardise et la grossièreté dans un style « bouffonnique » qui ne semble
toutefois pas inquiéter les autorités religieuses et civiles, plutôt alarmées
par la parution en 1620 des Quatrains du
Déiste, recueil qui s´inspire de la Sagesse
de P. Charron pour promouvoir des doctrines panthéistes tout en ridiculisant
nombre des prétendues vérités révélées chrétiennes. Une double menace va se
profiler dès lors aux yeux des dévots, celle d´une alliance entre l´hétérodoxie
militante du libertinage érudit et la représentation du libertinage des mœurs chère
aux « satyristes ».
Comme le résume un sixain de Colletet à l´intérieur même de l'ouvrage, le Parnasse satyrique est une sorte de gigantesque partouze lyrique:
"Tout y
chevauche, tout y fout,
L'on fout en ce livre par tout,
Afin que le lecteur n'en doute ;
Les odes foutent les sonnets,
Les lignes foutent les feuillets,
Les lettres mêmes s'entrefoutent !"
Qui plus est, le
recueil débute par un sonnet signé dans certaines éditions du nom de « Théophile
» dont l'éloge de l'homosexualité et de la sodomie sous forme de parodie de
prière semble, comme d'autres pièces de l’ouvrage, franchir pour certaines
autorités les limites du supportable par une double transgression alliant
jouissance érotique et blasphème... Voici ce célèbre "sonnet
sodomite" (ainsi baptisé par l´érudit satyrologue bien nommé Lachèvre):
« Phyllis,
tout est foutu, je meurs de la vérole,
Elle exerce sur
moi sa dernière rigueur :
Mon vit baisse la
tête et n’a point de vigueur,
Un ulcère puant a
gâté ma parole.
J’ai sué trente
jours, j’ai vomi de la colle ;
Jamais de si
grands maux n’eurent tant de longueur :
L’esprit le plus
constant fût mort à ma langueur,
Et mon affliction
n’a rien qui la console.
Mes amis plus
secrets ne m’osent approcher ;
Moi-même, en cet
état, je ne m’ose toucher.
Philis, le mal me
vient de vous avoir foutue !
Mon Dieu ! je me
repens d’avoir si mal vécu,
Et si votre
courroux à ce coup ne me tue,
Je fais vœu
désormais de ne foutre qu’en cul ! »
La « muse syphilitique » préside ainsi à la création
satyrique ; de fait, Théophile y reviendra dans « Les chancres m´ont
laissé sécher", "Marquis comment te portes-tu?" et
"Personne ne me veut baiser ». Alliée à l´ « esthétique de la
laideur » toute baroque qui carnavalise le diktat classique du Kalos kagathos,
cette MST des Temps Modernes devient elle-même gage de rupture
esthétique ; un siècle plus tard Voltaire remarquera à juste
titre l´absence de référents classiques à la vérole, « novum »
virologique qui va de pair avec la modernité poétique: « Deux choses
prouvent, à mon avis, que nous devons la vérole à l'Amérique : la première est
la foule des auteurs, des médecins et des chirurgiens du
seizième siècle qui attestent cette vérité; la seconde est le silence de tous
les médecins et de tous les poètes de l'antiquité, qui n'ont jamais connu cette
maladie, et qui n'ont jamais prononcé son nom (…). Les poètes, aussi malins que
les médecins sont laborieux, auraient parlé, dans leurs satires, de la chaude-pisse, du chancre, du
poulain, de tout ce qui précède ce mal affreux, et de toutes ses suites : vous
ne trouvez pas un seul vers dans Horace, dans Catulle, dans Martial, dans Juvénal,
qui ait le moindre rapport à la vérole, tandis qu'ils s'étendent tous avec
tant de complaisance sur tous les effets de la débauche » (Œuvres, v. XXXI, 5).
“By attributing responsibility for his sickness
to Phylis -clearly a word-play on "Si-Phylis"- Théophile not only
repudiates her and the disease, but the poetry of which they are the object”,
écrit R. Ganim. “The inspiration for Théophile´s earlier work has now turned
into a kind of anti-Muse, destroying the poet´s creativity as well as his
health”. À travers cette déconfiture
de Phylis c´est tout l´attirail de l´élégie érotique romaine (déjà elle-même
traversée d´ironie et menacée de dégradations langagières et corporelles
burlesques) avec ses Cynthies et ses Lesbies qui se retrouve à proprement parler « vérolé »
(ainsi que leurs émules de la Renaissance, telle la Cassandre
ronsardienne). Mais alors que plusieurs « satyristes » se délectent
dans une paradoxale reprise de la pastorale chrétienne sur les affres de la
chair péchéresse, « Théophile perceives, describes, and accepts two
opposing aspects of sexuality: its constructive and its destructive qualities. (...)
To the extent that sexuality brings physical pleasure, affection and love, it
is a positive force. To the extent that it recalls human temporality,
loneliness, and physical decomposition, it is a negative force (...). In his
poem "Phylis tout est foutu..." both perceptions appear in comic
confrontation. The poet expresses fear of sexuality as a source of sickness and
death; however, he also fears isolation from future love-making" (Claire
Gaudiani, The Cabaret poetry of Théophile
de Viau, 46-7).
Le scandale,
toutefois, viendra de la parodie de litanie qui clot le sonnet : « the final tercet brings about a
signifi cant change in the sonnet’s tone. The idea of making a ‘bargain’
with God to have only anal intercourse if the Almighty spares his life removes
any trace of seriousness the poem might contain. (...) In the current poem, the
mock prayer satirizes the devotional lyric of the Baroque era, while showing
that, despite his suff ering, Théophile has retained his verbal bite (...)
subverting certain aspects of the religious Baroque in that sensuality leads
not to death and redemptive ecstasy but to pain and death as ends in
themselves. Spirituality, if it is to be considered at all, should be looked
upon with derision or incredulity. As far as the relationship between the
Baroque and the scatological is concerned, a ention to human refuse allows the poet to concentrate on
the reality of the body in order to subvert the illusions of the soul." (Ganim, 82-83).
Cette fois c´en est trop. "En avril 1623 – avec un privilège de
l’année 1622 – paraît le Parnasse satyrique, recueil de poèmes licencieux dont
le premier, signé Théophile, se clôt sur un vœu de pratiquer la sodomie de
manière exclusive. À l’instigation du Père Garasse, de la Compagnie de Jésus,
et sur la requête de Mathieu Molé, Procureur général du Roi, un premier arrêt
du Parlement de Paris, daté du 11 juillet 1623, ordonne l’arrestation de
Théophile. Celui-ci prend la fuite et trouve refuge à Chantilly chez les
Montmorency. En son absence, deux arrêts successifs du Parlement de Paris,
datés des 18 et 19 août 1623, ordonnent sa mise à mort par contumace.
"...que les nommez Theophille, Berthlot, Colletet et Frenide (sic),
(...) ont composé, faict imprimer et exposer en vente le livre intitulé le
Pernasse Satiricque, contenant les blasphèmes, sacrilèges impiétés et
abominations14 y mentionnées contre l’honneur de Dieu, son Esglize et honnesté
publicque, dont ilz se repentent et en demandent pardon à Dieu, au roy et à
justice, ce faict menez et conduictz en place de Grève de cette dicte ville, et
ledit Theophille bruslé vif, etc."
Analogie donc et fusion du supplice de l´œuvre et de l´auteur, tous deux
condamnés à périr dans les flammes. Le
supplice de l´autodafé –le mot désigna d´abord les exécutions
d´hérétiques- marque une logique de la purification qui « est en fait
épuration, effacement de la trace impure, réduction du livre sacrilège à
l´immatérialité d´une rumeur » (Abramovici, 26). « Les cendres des combats
de la Réforme sont encore chaudes : Étienne Dolet, imprimeur entre autres
de Rabelais et Marot, grand humaniste, est pendu et brûlé le 3 août 1546, jour
de la foire du livre de Lyon (…) Sort identique pour le philosophe athée
Vanini, brûlé à Toulouse le 19 février 1619 » (id).
Le Poète est aussitôt brûlé en effigie avec ses œuvres : le Parnasse
satyrique, et les deux éditions de ses œuvres parues respectivement en 1621 et
en 1622. Au même moment, le P. Garasse fait paraître la Doctrine curieuse, qui série
et disqualifie les maximes des beaux esprits, dont Théophile est présenté comme
le chef de file. En septembre 1623, celui-ci est repéré par des espions, pris
de corps et enfermé dans la Grosse Tour de la Conciergerie. S’ouvre alors son
procès, au terme duquel sa condamnation à mort sera transformée en condamnation
à l’exil. Théophile obtient finalement du Roi l’autorisation de rester dans le
Royaume de France, mais meurt peu de temps après sa libération, en 1626, épuisé
par ses années de captivité" (M. Dupas). Captivité dans des conditions
aussi pénibles qu´il dut faire une des premières grèves de la faim en guise de
protestation, tandis que, « dans une lâche unanimité, les cercles
littéraires de la capitale [l´abandonnent] » (D. Foucault, 296).
Garasse mobilise la catégorie de sodomie dans la Doctrine curieuse pour
disqualifier à la fois les écrits et les mœurs de Théophile: "quand ces
jeunes desbauchez [du bon vieux temps, on suppose] avoient contracté par leur
excez quelque maladie honteuse, ils n’en faisoient pas trophée, et n’en
composoient pas des sonnets et des odes pour le publier à tout le monde, comme
Théophile a fait de sa sueur infâme et puante au commencement du Parnasse
Satyrique, posant une partie de sa gloire à ce que tout le monde sçache qu’il
est un vilain poacre..."
Et le docte lettré de demander donc une punition exemplaire et maximale:
"je ne vois point de supplices assez grands pour nos dogmatisants, qui
n’ont en leurs parolles que blasphèmes & impietez, en leurs actions que
brutalitez et Sodomies, en leurs escritz que trophées de leurs impudicitez, en
leur hantise, que corruption de ieunesse, en leur visage qu’impudence, en leur
âme que trahison, en leurs corps que les marques de leurs sueurs, dont ils se
vantent eux-mêmes par leurs livres imprimez, afin que personne n’en pretende
cause d’ignorance"
L’interrogatoire préparé par Mathieu Molé témoigne d’un souci constant de
chercher dans les écrits de Théophile la preuve de ses mœurs sodomites. Dans le
troisième interrogatoire du 27 mars 1624, le rapport est établi par deux fois
entre les écrits et les pratiques sexuelles du poète (qui a entretenu une
relation homosexuelle assez notoire avec Jacques Vallée Des Barreaux):
Demande – S’il n’a pas dit en
plusieurs lieux qu’il ne voulloit poinct d’amityé avec beaucoup de persones
pour ce qu’ilz n’estoient ny paillardz, ny yvrognes, ny bougres.
Demande – S’il ne s’est pas vanté
d’avoyr eu compagnie charnelle des garsons et s’il n’a pas dit en termes fort
salles que quand il s’en abstenoit il estoit tourmenté d’une chaude pisse.
Contre cette volonté de rabattre le texte sur le corps même de l´auteur
(piège herméneutique dont on est loin de s´être débarrassé), Théophile lui-même
affirmera dans son Apologie que
« Faire des vers de Sodomie ne rend pas un homme coulpable du faict ;
poëte & pederaste sont deux qualitez differentes ». Mais la sodomie
n´est pas seule en cause, loin s´en faut (cet aspect sera de fait longtemps
passé sous silence par une critique pudibonde) ; une autre scène fantasmatique transforme le
détournement de la topique lyrique en véritable Urzene transgressive alliant sexualité libertine et profanation
sacrilège. Ainsi la Déposition de Gabriel Dange évoque-t-elle les accusations
d´un nommé Morel qui « disait avoir vu des vers dudit Théophile entre les
mains d´un gentilhomme, qu´il avait faits étant en l´église Saint-Eustache, ayant
vu sa maîtresse avait branlé la pique en même temps et fait des vers sur ce
sujet que le dit Morel avait récités audit déposant, et dont il est souvenant
d´une partie, contentant :
« L´autre jour, je vis dans un temple
Des beautés qui n´ont point d´exemple,
Où, malgré le respect du lieu,
Mon vit, levant sa rouge crête,
Jugea que vous étiez plus prête
À chevaucher qu´à prier Dieu.
Si nous eussions eu la licence
Comme au siècle de l´innocence,
Pour exécuter nos dessins,
Je veux que le diable me tue
Si je ne vous eusse foutue
À la barbe de tous les saints »
L´accusation procède ici encore à la même opération, transformant le
détournement poétique (qui joue notamment sur l´ambivalence du terme
« temple », nourri des échos de la poésie classique païenne) en pièce
à conviction, alliant l´acte même d´écriture à la scène décrite ainsi que
« l´acte d´énonciation » qui serait ici acte (doublement) masturbatoire,
singulière « mélecture » du poème qui n´en porte pas la trace.
L´onanisme revient par ailleurs à plusieurs reprises dans le réquisitoire,
annonçant la grande panique des Lumières, comme le prouve le 3e
interrogatoire du 27 mars 1624 :
« Demande : S´il n´a pas fait des vers sur le sujet d´un
branlement de pique qu´il disait être capable de faire ressusciter les morts,
dont le refrain était à la fin de chaque couplet : « Et tu me
branleras la pique », disant qu´il en avait fait un gros bataillon, faisant
allusion sur le mot de pique »…
Suivi, le 15 juin, de cette autre demande : S´il n´a pas aussi composé
et récité les vers qui s´ensuivent :
« Pour apaiser ma fureur lubrique,
Je mettrai mon vit en ton poing
Et tu me branleras la pique ».
La masturbation ne rime pas seulement, à l´enseigne de la sexualité « contra naturam », avec sodomie au
titre de la dépense luxuriante qui n´a que faire de l´impératif génésiaque,
mais aussi, on le devine, avec l´acte poétique lui-même où s´affirme une
individualité qu´on dira « moderne », affranchie des anciennes règles
autant scripturales que morales. Que l´obscénité paraisse, dès lors, comme
l´extrême pointe de la modernité littéraire est hautement significatif (comme
le sera, au XVIIIe, la dénonciation du roman, emblème ultime de la
« pandémie onaniste »[1]).
Ce procès fut, si l´on peut jouer de l´anachronisme, très
« médiatisé , déclenchant une mobilisation pamphlétaire en une guerre
de libelles sans précédent où s’affrontèrent, autour de la figure emblématique
de Théophile de Viau, partisans et
adversaires du libertinage. L'affaire signera en fait l´arrêt de mort du
sous-genre « satyrique » et un point d´inflexion condamnant le
mouvement libertin à une forte clandestinité jusqu'à son retour au grand jour
au XVIIIe siècle. Moins chanceux que
son ami Théophile, Claude le Petit périra sur le bûcher en 1662.
En outre, pour J. C .
Abramovici ce procès, avec lequel il ouvre son étude sur Le livre interdit, marque la constitution d´une catégorie nouvelle,
celle de « l´obscénité ». Alors que la parole sacrilège était
jusque-là simplement l´une des manifestations de l´irréligion, l´interdit va
désormais « [s´imposer] progressivement à tout propos public
contenant des idées ou des mots malséants, hors de toute considération de genre
ou de finalité (…). Le combat entre croyant et hérétique est absorbé par
la hiérarchisation sociale des niveaux de langue » (27). Ce que Joan
DeJean constate aussi dans The
Reinvention of obscenity, l’obscénité étant à partir de ce procès progressivement
réduite à sa dimension langagière : "Rather
than a synonym for the vaguely defined « filthy living », Garasse makes
obscenity fully a speech crime : dangerous words pronounced by dangerous men of
letters".
Du coup s´ouvre pour la modernité un nouvel espace du champ littéraire
(alors, comme l´on sait, en pleine réorganisation) marqué par
l´exclusion qui le fonde: « Qu´est-ce qui, en définitive, constituera
pour la conscience moderne l´obscénité d´un livre ? La crudité des
représentations sexuelles ? la liberté du ton? La dévalorisation des
fondements éthiques de la société ? la contestation du
pouvoir ? » (Abramovici, 29). Ce sera un mélange mouvant de tout
cela, marqué de fait par le cercle vicieux de la stigmatisation tautologique (en
gros, c´est obscène parce que c´est obscène). Très ironiquement, le
réquisitoire du père Garasse (la Doctrine
curieuse) fera à son tour les frais de ce nouveau régime, censuré lui
aussi, le père Ogier trouvant qu´il
étalait de façon trop complaisante les exemples de cela même qu´il reprouvait,
se faisant ainsi complice de l´abomination qu´il prétendait honnir (« Il
vous faut quitter l´habit vénérable de religieux que vous portez et prendre
celui de tabarin, son chapeau, son épée de bois et tout son attirail bouffonnesque,
ou il vous faut changer de termes, et parler d´autre chose »).
C´est en somme une des premières paniques morales d´une modernité qui en
verra bien d´autres, qu´elle nous léguera, hélas, à notre hypermodernité de
plus en plus obsédée par "l´envie du pénal" d´un prétendu
« Empire du Bien » (P. Muray) tant à gauche qu´à droite, toujours en
quête de nouvelles croisades morales des "braves gens" contre ceux
qui "ne suivent pas la même route qu´eux" comme chantait si bien
Brassens.
Biblio
Le Parnasse des poètes satyriques, 1622, 1e éd
J. C . Abramovici, Le livre
interdit, Payot, 1996
Matthieu Dupas, « La sodomie dans l’affaire Théophile de Viau :
questions de genre et de sexualité dans la France du premier xviie siècle »
(en ligne sur https://dossiersgrihl.revues.org/3934)
Joan DeJean, The Reinvention of Obscenity. Sex, lies and tabloïds in early modern
France
D. Foucault, Histoire du libertinage,
Perrin, 2007
Ganim Russell J., "Pissing
Glass and the Body Crass: Adaptations of the Scatological in Théophile"
(2004). Faculty Publications -Modern Languages and Literatures, 82-83)
[1] Je me permets de renvoyer à mon “Ces lectrices
qui se caressent : théorie de la
contagion érotique », disponible en ligne sur http://etudesculturelles.weebly.com/lecteurslectrices.html
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