Le dialogue entre le regard courroucé et désespéré de la monture et la moue provocatrice de sa cavalière est aussi violent que la contorsion des figures. Les drapés complexes, stylème de la tradition des villes textiles flamandes, n’enlèvent rien à l’érotisme déréglé de cette confrontation.
Violemment prostré, comme son lecteur, le livre du Philosophe occupe, dérisoire, le devant de la scène. Du jardin on est passés à l’étude, espace sacré de la méditation masculine bouleversé par les cris de la chair.
En guise de fouet il suffit maintenant d’une discrète canne, annonçant l’iconographie consacrée par Sacher Masoch (qui eût joui formidablement –et le fit peut-être- en dégustant cette pièce rare).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire